L’augmentation mammaire est une opération de chirurgie esthétique visant à augmenter le volume du sein qui est jugé insuffisant.

Le volume du sein est à prendre en compte d’après la silhouette de la patiente. Selon que la patiente est grande, petite, forte ou menue, une même taille de prothèse ne rendra pas le même effet.

Lors de la pose de prothèses mammaires, celles-ci sont insérées soit derrière la glande mammaire, soit derrière le muscle grand pectoral.

La localisation de la cicatrice, l’emplacement de la prothèse vis-à-vis du muscle ainsi que le choix de la prothèse (type et taille) est déterminé lors de la consultation. Ceci en tenant compte de différents paramètres ainsi que des souhaits de la patiente.

Il existe trois emplacements d’incision pour la pose de prothèses :

• Au niveau de l’aréole ;
• Dans le pli sous-mammaire ;
• Au niveau de l’aisselle.

La prothèse sera placée suivant 3 positionnements possibles :

• Rétroglandulaire : entre la glande mammaire et le muscle grand pectoral ;
• Rétropectoral : derrière la glande mammaire ainsi que le muscle grand pectoral ;
• Dual-plan : cette solution requiert une combinaison de décollement rétroglandulaire et rétropectoral.

Dans les cas de ptôse mammaire, il est nécessaire de redraper l’enveloppe cutanée. Cela a pour conséquence la présence de cicatrices plus importantes : péri-aréolaire, verticale ou en T inversé.

À la fin de l’intervention, un pansement modelant de type cœur croisé avec des bandes élastiques est parfois mis en place.

Dans la plupart des cas, une hospitalisation d’une nuit est amplement suffisante. Le retour au domicile s’effectuant dès le lendemain.

Des douleurs peuvent se manifester les premiers jours après l’intervention, principalement chez les patientes dont la prothèse est placée derrière le muscle. Le traitement antalgique prescrit permet de réduire les désagréments et de les transformer en forte sensation de tension.

Dans les premiers temps, il est possible qu’un œdème se forme, accompagné d’ecchymoses sur les seins. Il est également possible de ressentir une gêne lors de l’élévation des bras.

Quelques jours après l’intervention, une consultation à lieu afin de retirer le pansement modelant et de mettre en place un soutien-gorge de contention chez les patientes pour lesquelles il n’a pas été posé le jour de l’intervention. Il est vivement recommandé de porter nuit et jour le soutien-gorge le mois qui suit l’opération.

Petite astuce pratique : au cours de la douche, il est possible de laver en même temps le soutien-gorge puis de le sécher au sèche-cheveux et de le remettre ensuite.

De part l’utilisation de fils résorbables, il ne sera pas nécessaire de les retirer.

Une convalescence avec arrêt de travail de 4 à 10 jours est recommandée.

Il est préférable d’attendre 1 à 2 mois avant la reprise du sport.

Régulièrement la patiente se rend en consultation afin d’assurer un suivi optimal.

Il convient de prendre en compte que si le volume définitif est obtenu de façon très rapide, l’aspect définitif mettra un certain temps à apparaître. Assez tendus au début, les seins vont progressivement se détendre, il est conseillé de procéder à des massages durant cette phase.

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Concernant la taille des prothèses, il est important que vous puissiez avoir une évaluation du résultat final. Cette évaluation peut se faire soit par logiciel informatique soit par l’essai de gabarits. La deuxième solution offre l’avantage d’avoir une vision de votre silhouette en 3 dimensions et en dynamique. Cette évaluation se fait au cabinet et vous êtes assistée dans cette démarche par le praticien.

Les implants mammaires peuvent être répartis en différentes catégories selon :

Leur nature :

• Remplis de sérum physiologique. Ces implants ne sont quasiment plus utilisés en raison de leur toucher peu naturel et le risque de dégonflage rapide.
• Remplis de gel de silicone. Ce sont les implants couramment utilisés à l’heure actuelle.

Leur forme :

• Rondes.
• Anatomiques.

Votre chirurgien vous orientera vers le type d’implant le plus adapté à votre cas.

C’est sans doute le mythe le plus répandu concernant cette intervention ! Soyez rassurée, il n’existe aucune contre-indication au voyage aérien lorsqu’on est porteuse de prothèses.

Il n’y a pas de contre-indication à l’allaitement.

La réponse est complexe car elle dépend :

• D’éventuelle(s) grossesse(s).
• Des variations de poids.
• De la gravité.
• De la qualité de la peau.
• Des variations hormonales.

D ‘une façon générale les poitrines avec implants ont tendance à rester plus jolies dans le temps qu’une poitrine de même taille sans implant.

Il n’est plus nécessaire de les changer tous les dix ans comme ce qui était préconisé par certains. Une surveillance régulière est nécessaire. Pour des raisons pratiques c'est le plus souvent le gynécologue qui s'en occupe lors de vos visites régulières. C ‘est la même surveillance que si vous n’aviez pas d’implants : palpation des seins annuelle, mammographie tous les 2 ans à partir de 50 ans. En cas de doute une échographie et parfois une IRM peuvent être prescrites.S'il est nécessaire de les changer ou si vous souhaitez les changer il faut  prendre rendez-vous avec votre praticien. Une page du site est dédiée à ce sujet.

Non les implants augmentent la taille des seins avec leurs qualités et leurs défauts ; Lorsqu'un sein est un peu tombant, la mise en place d’un implant aura tendance à donner un sein plus gros et lourd ce qui peut renforcer l’aspect naturel du sein. En revanche, en cas de ptose avérée, un lifting du sein est indispensable.

Il n’est pas exceptionnel de ressentir une modification de la sensibilité aréolaire en postopératoire. Néanmoins, dans la plupart des cas, la sensibilité se normalise au bout de 3 à 6 mois.

Cela ne pose aucun problème de passer une mammographie. Penser simplement à prévenir le radiologue. Lors de cet examen, le sein est comprimé entre 2 plaques ; demander à votre chirurgien de toucher et palper une prothèse et vous verrez que celle ci supporte très bien une forte pression.

Il n’y a aucune contre-indication à la pratique sportive. En revanche pour des sportives de haut niveau dont le sport sollicite fortement le muscle grand pectoral (natation, escalade) il conviendra de discuter les avantages et inconvénients d’un éventuel placement de l’implant en retro pectoral.

Il s’agit du durcissement progressif du ou des seins opéré(s). Tout corps étranger implanté dans l’organisme provoque une réaction de défense ; ceci est vrai pour un pacemaker, une prothèse de hanche mais aussi pour des prothèses mammaires. Cette enveloppe est généralement souple. Dans certains cas, elle se calcifie et devient dure. On parle alors de coques. Il existe la classification de Baker qui permet d’en quantifier le stade :

• Baker classe I – Les seins doux avec un aspect naturel.
• Baker classe II – Une légère fermeté des seins avec un aspect naturel.
• Baker classe III – Des seins fermes avec le début d'une déformation des seins.
• Baker classe IV – Des seins fermes et douloureux avec déformations.

L’incidence des coques est faible (environ 3%) et le traitement est le plus souvent médical. Cependant dans les stades III et IV, il peut être nécessaire d’intervenir pour enlever la prothèse afin d’effectuer une capsulotomie (fragilisation de la coque) ou une capsulectomie (ablation de la coque) et remettre en place une prothèse.

A condition de rester dans des tailles d’implants raisonnables, le surplus de poids amené au niveau de la poitrine reste modéré et est facilement intégré au schéma corporel des patientes.

Le dual-plan est une technique dont on a entendu beaucoup parlé ces dernières années. Schématiquement l’implant est placé en position rétropectorale dans la partie supérieure. Le chirurgien procède également à un décollement partiel en avant du muscle.

L’intérêt est de mobiliser une partie de la glande pour provoquer une légère ascension. Les seins légèrement ptotiques peuvent bénéficier de cette technique.